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mercredi 24 juillet 2013

Importantes révélations à la Zone Industrielle de Gabès !


Suite à la campagne de sensibilisation faite par les habitants de la ville de Gabès et quelques acteurs de la société civile sur la catastrophe écologique majeure qu’est en train de subir cette région du sud de la Tunisie contre les industries chimiques qui y sont implantées, le CoCEZIG, Comité des Chefs d’Entreprises de la Zone Industrielle de Gabès, a tenu une conférence de presse à travers laquelle son président avait surpris les présents en déclarant qu’ils avaient déjà prévu une telle réaction hostile menée par une bande qu'il a décrit comme étant "les orphelins des hippies", en construisant depuis des années un laboratoire secret de recherches où des scientifiques de renommée mondiale s’attellent sur la question de la pollution.



Mais la stupeur des invités était encore plus grande quand ce responsable a déclaré que les résultats des recherches ont montré que les émanations et les rejets de ces usines ne sont aucunement la cause de la pollution et encore moins des maladies des habitants qu’on les leur impute, tout en surenchérissant que c'est la poussière provenant des parties asséchées des dattiers qu'ils inhalent quotidiennement qui en est responsable.


Quant à la pollution de la mer, il a affirmé qu'aucune explication plausible n’a été trouvée par l’équipe de chercheurs chapeautée par l’éminent professeur Bergmann, mais que par contre, des tests alternatifs menés sur la plage de Ghannouch laissent à penser qu’on est devant le cas d’une punition divine, fort probablement apparue à cause de la décadence manifeste de la société tunisienne.

Des applaudissements depuis le fond de la salle ont interrompu le long silence qui a suivi les derniers mots du président, on a cru discerner les envoyés des journaux Al Dhamir et Al Massa, qui se sont subitement arrêtés dès que les regards se sont posés sur eux. 

Le président du CoCEZIG enchaîne dans une tentative de rassurer les présents avec un graphique sur lequel y figure une courbe qui met en évidence la régression de la pollution (et accessoirement celle des morts inexpliqués) depuis un an et demi tout en assurant que d’ici l’hiver 2016, la mer sera de nouveau fréquentable et que les touristes vont affluer par centaines de millier.


Mais pour ce faire, rajoute-t-il, il faudrait immédiatement arrêter avec cette odieuse campagne basée sur des calomnies contre cette zone industrielle, et invite les élus de la région à l’assemblée constituante de proposer un projet de loi incriminant tous ceux qui persisteront à les dé-crédibiliser à tort, tout en soulignant leurs efforts à faire baisser le chômage et en présentant les nouveaux projets qui vont y voir le jour, notamment un zoo avec une faune unique au monde qui s'est développée sous leurs yeux depuis leur implantation dans la région !

En voyant les slides de quelques spécimens de ces animaux défiler devant nous sur l’écran géant de la salle, le mot « unique » m’est apparu comme un euphémisme devant l'ampleur de ce qu'on nous a montré, en voici des exemplaires et à vous de juger. 





Stolen Photos Of The Royal Baby !



A Real Prince !


A Lion Is Born !


OMFG His Twin Brother !!!


(©) Anonymous



samedi 20 juillet 2013

Free Amina !





jeudi 18 juillet 2013

Un tsunami de clichés et de déceptions à répétition

Disclaimer : Ce billet, et contrairement au nom du blog, n'est pas du tanbir.



En voyant cette pièce je ne peux que pleurer la dictature et l'absence de la liberté d'expression quand le duo Jaïbi/Baccar, deux auteurs intellectuellement non corrompus, osaient insérer dans leurs productions des critiques subtiles d'une finesse artistique qu'on ne pouvait ne pas les applaudir à répétitions durant et à la fin du spectacle. Leurs œuvres étaient appréciées au point que certains ne se gênaient pas à faire un bis voire même un ter tout en attendant impatiemment leurs prochaines productions.

Mais ça c'était avant, avant que les langues se délient et que les chuchotement et les pensées se transforment en des slogans criés à tout va. Du coup le challenge pour ces artistes est devenu celui de remplacer cette critique camouflée par une autre percutante tout en gardant cette finesse spécifique aux grands artistes. Chose, à mon avis, qui a été quasiment absente durant toute la pièce. Un texte assez terre à terre, où l'on ne quitte le 1er degré que rarement, des clichés à tout va, au point même d'avoir eu l'impression qu'on me récitait des statuts facebook écrit par une certaine frange tunisienne. C'est à se demander si pour la prochaine représentation on ne devrait pas montrer nos cartes d'adhérents dans un de ces "partis modernistes"* pour pouvoir entrer, comme ça on saurait qu'on est entre "amis".

Ce qui est sûr, c'est que cette pièce aurait pu faire un triomphe dans les afters (manifs) de la première version de notre majorité silencieuse nationale et où le Dj ne dispose que de l'hymne national comme chanson... Y a qu'à remarquer les répliques ou les scènes qui ont été coupées par des applaudissements parfois même pas des youyous pour arriver à cette conclusion ci.

La légèreté, pour ne pas dire la superficialité, de cette pièce aurait pu être un atout pour rassembler des masses de tout genre et les sensibiliser au cancer de l'intégrisme qui est en train de ronger notre société, dommage que ce n'a pas été le cas, puisque le texte sert plus à la bipolarisation qu'autre chose.. C'est vraiment navrant qu'une icône nationale de notre théâtre (elle l'est pour moi) ait pondu... ça.

A la relecture de ce que je viens d'écrire, je me demande si je ne suis pas en train d'en faire trop là, ou si tout simplement mes attentes de ce duo étaient trop hautes. Bref, ce qui est sûr, c'est que ma déception est grande...



* je dis ça tout en ayant voté le pôle et je ne regrette pas de l'avoir fait.


mercredi 17 juillet 2013

Paludisme en Tunisie





jeudi 4 juillet 2013

Les menaces du rejeton de Laarayedh

via Riadh El Hammi


Tentative d'agression sur Samir Ben Amor



La stratégie de Hamdi et Chebbi vue par un noob en politique

A mon avis, ce qu'a fait Mohamed Hamdi avec Al Joumhouri est la même chose que ce qu'a fait Hamadi Jebali avec Ennahdha, l'unique but de cette manœuvre étant de ratisser un max de sympathisants et de potentiels futurs électeurs (Même si le différend entre Hamdi et Chebbi est bien réel).

Entre temps, ANC a pacifié sa relation avec Ennahdha (tout en restant dans l'alliance pour la Tunisie) tout comme Jebali se la joue parfois plus proche de l'opposition que de son parti d'origine.

Hamdi, qui donne l'impression d'être un homme de consensus et est apprécié par tous, ou presque, a annoncé me 03 juillet durant la cérémonie d'inauguration du premier congrès de son parti qu'il ne va s'allier ni avec ennahdha ni même avec nida tounes et en même temps.

Entre temps, ANC ne subi plus les foudres des activistes nahdhaouies sur facebook et ailleurs depuis les tractations pour la Troïka 2 et son ok pour cette version de la constitution.

Le parti de Hamdi acquiert une assise populaire non négligeable de sympathisants surtout des déçus des autres partis et des indécis, et décide au moment opportun de fondre son parti avec al joumhouri.

Devant la relative importance de ce nouveau né, Sebssi, du haut de ces 88 ans  décide de céder volontairement le trône à ANC, tout en acceptant de jouer le rôle de son conseiller.

Quelques figures controversées au sein de Nida Tounes sont priés de quitter le bureau politique, ce qui ne les empêchera pas de travailler pour le promouvoir s'ils le souhaitent.

L'image de Nida Tounes en sortira assez clean aux yeux d'un bon nombre de tunisiens et ne trouveront plus d'alibis solides pour les décrédibiliser.

Quelques figures de l'islam modéré intègrent le parti.

Et hop, Ennahdha se trouve dos au mur.