Disclaimer : Ce billet, et contrairement au nom du blog, n'est pas du tanbir.
En voyant cette pièce je ne peux que pleurer la dictature et l'absence de la liberté d'expression quand le duo Jaïbi/Baccar, deux auteurs intellectuellement non corrompus, osaient insérer dans leurs productions des critiques subtiles d'une finesse artistique qu'on ne pouvait ne pas les applaudir à répétitions durant et à la fin du spectacle. Leurs œuvres étaient appréciées au point que certains ne se gênaient pas à faire un bis voire même un ter tout en attendant impatiemment leurs prochaines productions.
Mais ça c'était avant, avant que les langues se délient et que les chuchotement et les pensées se transforment en des slogans criés à tout va. Du coup le challenge pour ces artistes est devenu celui de remplacer cette critique camouflée par une autre percutante tout en gardant cette finesse spécifique aux grands artistes. Chose, à mon avis, qui a été quasiment absente durant toute la pièce. Un texte assez terre à terre, où l'on ne quitte le 1er degré que rarement, des clichés à tout va, au point même d'avoir eu l'impression qu'on me récitait des statuts facebook écrit par une certaine frange tunisienne. C'est à se demander si pour la prochaine représentation on ne devrait pas montrer nos cartes d'adhérents dans un de ces "partis modernistes"* pour pouvoir entrer, comme ça on saurait qu'on est entre "amis".
Ce qui est sûr, c'est que cette pièce aurait pu faire un triomphe dans les afters (manifs) de la première version de notre majorité silencieuse nationale et où le Dj ne dispose que de l'hymne national comme chanson... Y a qu'à remarquer les répliques ou les scènes qui ont été coupées par des applaudissements parfois même pas des youyous pour arriver à cette conclusion ci.
La légèreté, pour ne pas dire la superficialité, de cette pièce aurait pu être un atout pour rassembler des masses de tout genre et les sensibiliser au cancer de l'intégrisme qui est en train de ronger notre société, dommage que ce n'a pas été le cas, puisque le texte sert plus à la bipolarisation qu'autre chose.. C'est vraiment navrant qu'une icône nationale de notre théâtre (elle l'est pour moi) ait pondu... ça.
A la relecture de ce que je viens d'écrire, je me demande si je ne suis pas en train d'en faire trop là, ou si tout simplement mes attentes de ce duo étaient trop hautes. Bref, ce qui est sûr, c'est que ma déception est grande...
* je dis ça tout en ayant voté le pôle et je ne regrette pas de l'avoir fait.
Mais ça c'était avant, avant que les langues se délient et que les chuchotement et les pensées se transforment en des slogans criés à tout va. Du coup le challenge pour ces artistes est devenu celui de remplacer cette critique camouflée par une autre percutante tout en gardant cette finesse spécifique aux grands artistes. Chose, à mon avis, qui a été quasiment absente durant toute la pièce. Un texte assez terre à terre, où l'on ne quitte le 1er degré que rarement, des clichés à tout va, au point même d'avoir eu l'impression qu'on me récitait des statuts facebook écrit par une certaine frange tunisienne. C'est à se demander si pour la prochaine représentation on ne devrait pas montrer nos cartes d'adhérents dans un de ces "partis modernistes"* pour pouvoir entrer, comme ça on saurait qu'on est entre "amis".
Ce qui est sûr, c'est que cette pièce aurait pu faire un triomphe dans les afters (manifs) de la première version de notre majorité silencieuse nationale et où le Dj ne dispose que de l'hymne national comme chanson... Y a qu'à remarquer les répliques ou les scènes qui ont été coupées par des applaudissements parfois même pas des youyous pour arriver à cette conclusion ci.
La légèreté, pour ne pas dire la superficialité, de cette pièce aurait pu être un atout pour rassembler des masses de tout genre et les sensibiliser au cancer de l'intégrisme qui est en train de ronger notre société, dommage que ce n'a pas été le cas, puisque le texte sert plus à la bipolarisation qu'autre chose.. C'est vraiment navrant qu'une icône nationale de notre théâtre (elle l'est pour moi) ait pondu... ça.
A la relecture de ce que je viens d'écrire, je me demande si je ne suis pas en train d'en faire trop là, ou si tout simplement mes attentes de ce duo étaient trop hautes. Bref, ce qui est sûr, c'est que ma déception est grande...
* je dis ça tout en ayant voté le pôle et je ne regrette pas de l'avoir fait.
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