Quatre mois déjà, et le processus de démocratisation du pays qu'on a tous rêvé de vivre est plus que jamais menacé d'échouer, si ce n'est qu'il n'a jamais réellement commencé...
- Une police présente juste pour réprimer et donne carte blanche à celle politique et aux bandits de semer la terreur.
- Des martyrs dont les proches probablement ne pourront jamais mettre un nom et un visage sur les assassins de leurs bien-aimés. Et un déclencheur d'étincelle qui s'est avéré être tout sauf un héro modèle.
- Des martyrs dont les proches probablement ne pourront jamais mettre un nom et un visage sur les assassins de leurs bien-aimés. Et un déclencheur d'étincelle qui s'est avéré être tout sauf un héro modèle.
- Un gouvernement "provisoire" qui inspire tout sauf de la confiance ! trop de zones d'ombre sur qui régit vraiment le pays, trop de questions sans réponses notamment sur ce qui est passé un certain 14 janvier 2011, trop de flou qui laisse perplexe sur sa bonne foi.
- Les figures de l'ancien régime qui courent nos rues impunément et les membres de la monarchie déchue qui trouvent refuge chez des soi-disant pays amis.
- Un parti politique qui a chevauché avec brillance et élégance la révolution, qui s'est autoproclamé porte-parole d'Allah et qui ne lésine pas des moyens pour embobiner certains avec leur modèle utopique d'une démocratie sous une égide religieuse, comme si voter à un parti islamique allait faire de nous un meilleur musulman.
- Une presse qui est encore faite de personnes qui préfèrent se mettre des côtés des puissants et d'étouffer toute tentative d'avertissement du peuple sur ce qui est en train de se tramer dans les coulisses du pouvoir, alors qu'on n'a pas hésité une seconde à pardonner leur excès de zèle en cassant toutes sortes d'opposition avec la force de leur plume du temps du président déchu, puisqu'on voyait en eux notre salut.
- Une presse qui est encore faite de personnes qui préfèrent se mettre des côtés des puissants et d'étouffer toute tentative d'avertissement du peuple sur ce qui est en train de se tramer dans les coulisses du pouvoir, alors qu'on n'a pas hésité une seconde à pardonner leur excès de zèle en cassant toutes sortes d'opposition avec la force de leur plume du temps du président déchu, puisqu'on voyait en eux notre salut.
- Des révolutionnaires du dimanche qui ne savaient de la révolution que son côté exotique venu de l'Amérique latine et arrivent malgré ça, après le 14 janvier, à se mettre dans la poche des dizaines de millier de tunisiens à coups d'intox et de manipulations de basse gamme.
- Des présumés silencieux qui s'en branlent royalement de connaître la vérité, qui n'ont jamais eu l'intention de se mettre aux côtés de leurs concitoyens moins chanceux qu'eux et qui préfèrent vendre leur voix pour défendre tous ceux qui ont unis leurs forces pour saboter notre révolution... celle qui était censée être celle de tous les tunisiens et des peuples qui aspir(ai)ent à une meilleure vie.
Quand je pense qu'un groupe américain, touché par les évènements de décembre et janvier derniers, ont écrit et interprété une magnifique chanson pensant qu'on avait déjà fait le plus difficile et que le reste allait se faire d'une façon "naturelle"... ça me donne vraiment l'envie d'en verser une larme et de leur demander pardon... pardon pour leur avoir donné un faux espoir et pardon de ne pas avoir été à la hauteur de la confiance qu'ils avaient en nous...
Can you hear me, is someone there? Am I losing my mind?
Can you hear me, is someone there? Am I losing my mind?
Word, yeah
Still people have no obligations, there's nothing for leisure since then so let's talk about the seizure of Tunisia
The people have a voice to serve rulings and they breach they can change for the better
And have freedom of speech
Change the way the non-believed state, the way they choose the prime minister's replaced
The president's speech ??
Signing into Twitter is the only way to hear the truth
People can't take a stand cause there's snipers on the roof
But where they get those guns from? Is there a chance that the government there
Somehow got them from France, which used to occupy, Tunisia was the colony
That used its resources, to boost their economy and threaten the people there with
Jail time and sodomy, instead of being fair and running the legal lottery
Instead of sharing the wealth to keep the people quiet
They'd rather keep the money and make the people riot, what's the science?
Can you hear me, is someone there? Am I losing my mind?
Can you hear me, is someone there? Am I losing my mind?
You can graduate from college, work hard and be smart
But the government there will still confiscate your cart
Like you graduated from Harvard to honey, by some murderers
That wanna take your money, and eat your burgers off
Make you a burglar and telling you don't try, to be an entrepreneur coz the tax is so high
That you set yourself on fire, the ambulance goes by
Pretending they don't see you, and the people they won't riot
But the people that they do see, the people they want bell ??
The people want heaven, but the government wants hell
A government like the mafia thinking it's so easy
Till a hero comes along like Mohamed Bouazizi
And uses his education that give his life a boost
All he was selling was vegetables and juice
But the government doesn't really think that they can tax it
That's why the earth is spinning lob sided on his axes, tragic
Can you hear me, is someone there? Am I losing my mind?
Can you hear me, is someone there? Am I losing my mind?
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