Ça fait 2 ans depuis que j'ai écrit un texte que je ne pouvais publier parce que je ne savais pas comment le finir. En effet, dans la dernière partie du récit, il fallait imaginer une Tunisie qui pouvait se défaire des chaines qu'on ne cessait de l’enchaîner avec depuis une vingtaine d'années... A cette époque j'avais une vision tellement noire de notre avenir, que ce texte a échoué dans mes brouillons.
Et voilà que la révolution est venue et notre salut avec ! Mais est ce qu'on s'est vraiment tiré de l'affaire? Est ce qu'on va pouvoir se vanter du fait qu'on va devenir un pays modèle pour les autres pays arabes et africains ? Nul ne le sait encore, et désolé de vous le dire, mais là aussi, je n'arrive pas être très optimiste, il y a encore trop de points d'interrogation qui planent encore, trop de zones d'ombre demeurent... Bref, voici le texte, et si vous saurez comment le compléter, n'hésitez surtout pas :)
Ma tunisie à moi
Est la schizophrénie en soi
Un peuple perdu
Entre vices et vertus
Se laissant guider
Par des idoles controversées
Préjugés et superficialités
Sont les mots clef de notre société
On méprise les personnes différentes
Là où réalité et fiction se confondent
Prisonniers d’un lourd héritage
Responsable de ce grand ratage
******************************
Ma tunisie chérie
S’enfonce dans l’hypocrisie
Il, papillonne sans contraintes
mais exige une femme sainte
Elle, remplace son vrai amour
Par un homme plein de sous autour
On préfère un agréable mensonge
A une réalité qui dérange
Valeurs, idéaux et principes
De jour en jour s’effritent
Esclaves de nos besoins futiles
On oublie ce qui nous est vraiment utile
******************************
Ma Tunisie bien aimée
Ne cesse de se faire violer
On baisse notre pantalon
Au premier qui nous offre des jetons
L’argent c’est la vraie religion
Qui nous réduit à des simples pions
On se fait spolier de nos terres
Pour que certains puissent faire des affaires
Les fetwas régulent nos troupeaux
En sodomisant leurs cerveaux
Les stades, un ramassis de vandales
Y éjaculant leur malaise social
...
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